À L'ÎLE AUX MOTS DE KHALICE-JADE

LIBÉRÉE

Sur les remparts du temps impassibles s’incrustent mes pensées, ma mémoire se suicide dans les abîmes de mes souvenirs, pour délivrer les nœuds de mon souffle, libérer mon cœur du mal de toi Cette nuit encore une insomniaque à graver dans le ciel des insomnies. Mes sens et même le parfum de mon jasmin, ont quitté leurs refuges pour s’exhaler au-delà des cimes, là où mon aigle royal les offrira à ma rivale, en senteurs originales !

Femme libérée des brûlures d’une flamme incendiaire. Jamais plus je n’abandonnerai ma chair à la blessure des attachements déloyaux ! Jamais plus mon cœur ne s’égarera dans un amour désert aride, sans rêve où mon hiver a devancé mon printemps !

Ton langage n’est pas le mien, et mon verbe se perd dans le son d’une musique étrangère, poète d’un autre temps, nous avions fait la bêtise de nous arrêter à l’intersection d’une intimité qui s’est trompé de siècle !

A présent, libérer de tes chaines invisibles, je me dessine alors un papillon bleu au coin de l’œil afin de rêver d’évasion et je m’envolerai à la recherche de mon moi, dans un autre espace temps !

(extrait de : SOUS L'INCANDESCENCE D'UNE BOUGIE, protégé par ONDA@Saliha Ragad)

Ah Seigneur ! Que m'arrive-t-il ? Ma plume s'envole, ma muse me boude et les mots ne veulent plus sortir de ma tête et s'ils y arrivent, ils trébuchent se nouent et se bousculent dans ma gorge, puis explosent en un râle !

Non! Je n'aime plus écrire des poèmes ! Ne me demandez pas pourquoi, je ne le sais pas moi même !

Juste: Khalice.