La petite fleur du bon Dieu
Elle croit avoir les pieds sur un tapis d'or,
Lorsque l'automne déjà la chatouille.
Mais les étoiles dansent encore,
Le matin sur sa petite gribouille.
Elle a le soleil dans les yeux,
Et les reflets dorés sur ses blonds cheveux,
Cette lumière qui ne vient que des cieux,
Juste sur les fleurs du jardin du bon Dieu!
Elle a la peau dorée,
C'est un p'tit bout de chocolat à croquer,
Elle est l'étoile des gens égarés.
Elle dessine des roses sur les nuages,
Et peint sur son passage
Tous les murs en bleus !
(Khalice Jade alias Saliha Ragad@ texte protégé par Onda 2017)
Sous l'emprise du désir
SOUS L’EMPRISE D’UN DÉSIR
Avant que ma dernière saison ne se fane, je me recroqueville dans le creux cette nuitée étoilée d’un mois d’octobre, dans mon oasis parfumée exotiquement, elle fête mon retour et mes amours à demi voilés, témoin de nos affectueux silences parlants…
Assise à ses côtés, si près que j’en ose poser ma tête sur son épaule. Une telle approche émeuve tous mes sens, mon esprit les exaltant à fleur de peau !
A pas feutrés l’excitation glisse sur notre chair brune, tendue par l’incitation d’un désir que nous contenons avec peine l
La passion, encore sauvage telle une gazelle amoureuse, bouleversée dans l’intime, se noie dans la brusquerie des flots passionnels. Une magnificence et une ardeur commensurable !
Soudain toute chamboulée, confusément, je scrute l’immensité de ce ciel étoilé, et je suis d’un regard troublé, une éblouissante nova, jusqu’à la diminution complète de celle-ci. Je fais un vœu !
Viscéralement, ma main, s’agrippe à la sienne comme si j’avais peur de perdre mon self contrôle.
Cet homme est à la fois comme un rempart qui me protège et en même temps un envoûtant abysse qui m’attire dangereusement : Il est un abîme ô combien séducteur !
J’effleure tendrement sa joue, c'est alors qu'il m’encercle de ses bras, dans l’instantanée d’une fusion de nos substances corporelles et intellectuelles!.
Silencieusement, j’aspire son parfum corsé, fragrance masculine qui s’accroche à mes narines palpitantes, au delà
d'une attirance intense, me traversant jusqu'à l'âme…
Pure délice où folie passagère ?
En un laps de temps, une fougueuse tentation, s’empare de nos corps enflammés, les contorsionnant de spirales follement inassouvies !
Impatientes, nos mains se cherchent, se nouent et se dénouent, nos corps fébriles dansent aux rythmes orgiaques d’une ferveur incontrôlable !…
Je me sens soudain en danger et maladroitement, en gazelle apeurée, je sonde la profondeur de son regard ! J’y vois toute la bestialité d’un homme excité, au bord de l’explosion. Soudain un baiser fougueux sucré au miel de dattes, confirme la trop longue attente !
Démunie de toute restriction, emprisonnée par une envie voluptueuse, je reste épinglée à cette inévitable inclination, en convoitises, supplices apprivoisés, en défaillance présentement souveraine…JE FOND!
Elle parmi les Elles
Elle parmi les Elles (1)
Tu ignores et n’as que foutre,
De la souffrance de son cœur presque mort,
Mais tu ne peux passer outre,
De la beauté de son corps.
L’attachant à la poutre,
D’un amour sans sort
Pour cette fille à la beauté divine,
Tu es le scorpion,
D’une piqûre tu la mènes à la ruine,
Ton dard toujours en position,
Et si elle joue à la féline,
Tu attaque de front.
Tu lui as tendu un piège,
Toi son démon de midi,
Dans son corps tu as dressé ton siège,
Lui faisant croire être à l’abri,
Alors que sa mémoire tu assièges,
Sans lui demander son avis.
Tortionnaire tu assassines,
Son si beau regard,
De son innocence, plus aucun signe,
Pour elle il est déjà trop tard,
Pauvre gamine,
Fille de fier maquisard,
Elle n’en est plus digne…
Aujourd’hui à chaque coin de rue,
Elle traîne son lourd fardeau,
Elle s’offre à demi-nue,
Alimentant tous les ragots,
En ce lieu maudit,
Ces trottoirs en plein Paris !
Vendant ses charmes,
Pour quelques sous
Et même son âme,
A des sadiques fous,
Qui utilisent parfois des blanches armes,
Qui la saignent de partout !
Elle croit l’amour,
Bien payant,
Une drogue de jour en jour,
L’enfonçant dans des tourments,
Lui coutant tribu lourd,
Violant, volant ses années d’enfants
Elle doit rendre compte,
Chaque matin,
À son proxénète qui n’a pas honte,
De lui brûler les mains,
Si avec lui elle ne monte,
Lui donner tout son bien.
AINSI JE L'AIME
Ainsi, je l’aime !
J’ai voyagé tout au long de son rêve,
Troquant mon jour contre sa nuit,
Pour que cette utopie ne s’achève,
Dans son oued, je suis restée dans le lit,
M’abreuvant des gorgeons de sève,
A l’arbre de mon fruit,
Où se cachait notre passion, brève,
Délicieuse conception d’un couple uni
Telle dans une galette des rois être la fève,
Me sentir une seule fois, Reine dans sa vie !
Ainsi, je l’aime !
J’ai écouté son râle,
Etouffant le mien,
A la lueur de notre matin pâle,
M’imaginant une mélodie, le sien,
Faire de son plaisir, mon mal,
Pour un instant de désir, ça ne me coûte rien,
A chaque fois qu’il me dira, viens !
J’obéirai vaille que valle !
Il est mon amour, il est mon bien,
Aimer de cette façon, n’est pas sale !
Ainsi, je l’aime !
Quand je croise le feu de son regard,
Il illumine mon fantasme silencieux,
L’éclair de mon langage peu bavard,
L’embrasant de mille feux radieux
M’emmenant au hasard,
Du septième des cieux,
Avec lui, il n’est jamais trop tard,
Dans l’ardeur, faire mieux !
Je me réveille, fatiguée, l’œil blafard,
Dans les bras de mon Dieu !
Ainsi, je l’aime !!!!!
Ce n’est pas un amour interdit,
Ensemble on le partage,
Il trace la route de notre vie,
Une idylle très sage,
Sans péché sans soucis,
Si vous croyez que c’est un mirage,
Hé bien tant pis,
Vous ne me faites aucun outrage,
C’est moi qui vous le dis,
Nous deux ? C’est un beau mariage !
Article sans titre
LES FEUX ÉPHÉMÈRES DE LA RAMPE GLISSANTE!
Je ne ferai jamais de l'ombre à ceux qui dont le cœur est déjà dans les ténèbres, car je suis la lumière de ceux qui m'aiment pour ce que je suis, et non ce que je deviendrai! Dans ce monde de faux! Où la jalousie se fait passer pour amitié, afin de contrôler tes faits et gestes. C'est regrettable de voir l'ingratitude prendre de l'ampleur au fil de la soit disant notoriété, surtout lorsque avec naïveté et sincérité vous avez tendu la main à autrui (qui vous détruit) pour l'aider à grimper ces marches! Je reprendrai volontiers la citation du grand Hugo: "Dans le commun de la vie, cela passe pour ingratitude de rendre de mauvaise grâce ce qu'une main bienfaisante a généreusement prêté"
(Richard III, trad. François-Victor Hugo, p.64, Garnier-Flammarion n° 6).
Les feux de la rampe ne sont qu'éphémères lumières , lorsqu'elles éclairent un faux, elles ne sont que pétards mouillés d'un feux d'artifices usurpés!
Khalice Jade. R.S. protégé par ONDA@ 2017)